Laboratoire d’Etude et de Recherche sur l’Economie, les Politiques et les Systèmes Sociaux

Journée d’études

Journées d’études "Des eaux et des imprévus : perspectives croisées sur les gouvernements des eaux douces" - 10h00 Salle du Conseil

[DEDI] Des eaux et des imprévus. Perspectives croisées sur les gouvernements des eaux douces.

Lundi 31 janvier 2022 (10h-18h) – Mardi 1er février 2022 (10h-17h30), Université de Toulouse/Sciences Po Toulouse

Manufacture des Tabacs, 21 allée de Brienne, 31000 Toulouse. Salle du Conseil, Bâtiment A, 1er étage

Coordination : Catherine Baron (LEREPS-Sciences Po Toulouse), Paul-Malo Winsback (LaSSP-Sciences Po Toulouse)

Journées co-organisées avec le soutien de la MSHS-T, de Sciences Po Toulouse, des Laboratoires LEREPS et LaSSP

Téléchargez le programme ici.

INTRODUCTION GÉNÉRALE (Lundi 31 janvier 2022, 10h-10h30) :

Catherine Baron (LEREPS), Paul-Malo Winsback (LaSSP) : « Eaux douces, imprévu et pluridisciplinarité : enjeux épistémologiques et qualification d’objets de recherche partagés »

JOURNÉE 1 (31 JANVIER 2022) – MANŒUVRER DANS LES IMPRÉVUS : RESSORTS ET HYBRIDATIONS DES GOUVERNEMENTS DES EAUX

I – Des hybridations contextuelles. Comprendre la mise en place de gouvernements des eaux

[10h30 - 11h15] Peter Mollinga (SOAS) : « The curious case of the neutralisation of canal irrigation reform policy : Political settlements and the agency of hybridisation »

11h15-11h30 : pause

[11h30-12h15] Joan Cortinas, Franck Poupeau : « Le champ des politiques hydriques dans l’Ouest étasunien. Replacer les instruments d’action dans leur contexte »

II – Les modèles de gestion de l’eau et leur circulation : l’imprévu comme enjeu d’hybridation et de (re)politisation ?

[14h15-15h] David Blanchon (Université Paris Nanterre, IRC France ; Arizona Institute for Global Grand Challenges ; CNRS-University of Arizona) : « Anticiper et gérer les "points de bascule" (tipping points) dans les socio-hydrosystèmes : systèmes d’alerte et sentinelles face à l’imprévu »

[15h-15h45] Bérénice Girard (Chercheuse postdoctorale, Université de Stavanger – Norvège) : « Circulation et évolution des modèles de gestion de l’eau : ce que peut nous apprendre le cas du Gange »

15h45-16h : Pause

[16h-17h] Table ronde : « Un cadre commun partagé permet-il de faire face à l’imprévu ? »

[17h-17h45] Jean-Pierre Olivier de Sardan : « L’imbrication de l’ingénierie technique et de l’ingénierie sociale, et ses effets inattendus. Le cas de l’eau. »

JOURNÉE 2 (1ER FÉVRIER 2022) – MANIPULER OU ÊTRE MANIPULE PAR LES IMPRÉVUS : DES MODÈLES ET INSTRUMENTS CONTESTES.

I – S’approprier, résister, contester les instruments en contexte imprévu

[10h-10h45] François Molle (IRD), Anne-Laure Collard (INRAe), Martin Laurenceau (MTE) : « Discipliner les prélèvements d’eau : la norme technocratique à l’épreuve du terrain »

[10h45-11h30] Joana Guerrin (INRAE, UMR GESTE) : « L’incertitude dans les résistances au gouvernement du risque inondation sur le Rhône »

11h30-11h45 : pause

[11h45-12h30] Sara Fernandez (INRAE, UMR GESTE) et Pierre-Louis Mayaux (CIRAD, UMR G-EAU) : « D’une quantification à l’autre : chiffres modernisateurs et chiffres pragmatiques pour estimer les ressources en eau au Maroc »

II – Imprévisibilités et paradoxes des circulations : contradictions et luttes de pouvoir

[14h-14h45] Michelle Kooy (IHE Delft) : « Maleh dadi Segoro : Contesting pro-growth urbanization and experimentation of degrowth through water metabolism in Semarang, Indonesia »

[14h45-15h30] Olivia Aubriot (CNRS-CEH) et Romain Valadaud (Université de Fribourg, associé au CNRS-CEH) : « Impensés et imprévus des instruments de gouvernement de l’eau : des cas d’études sur les associations d’usagers de l’irrigation en Asie du sud »

15h30-15h45 : pause

[15h45-16h30] Magalie Bourblanc (CIRAD, UMR G-EAU, Université de Montpellier – MUSE, University of Pretoria) : « La Circulation paradoxale de modèle et d’instrument internationaux de gestion de l’eau en Afrique du Sud : effets non anticipés et nouvelles opportunités »

[16h30-17h30] Table-ronde conclusive : « L’imprévu : l’occasion de réconcilier les contraires ? »